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Alimentation, mobilités douces et rénovation énergétique au débat d'orientation budgétaire 2021

Intervention d'Anne-Marie Heugas pour le débat d'orientation budgétaire

Conseil Municipal du 10 février 2021

Monsieur le Maire, Chers collègues, Chères Montreuilloises et Montreuillois,


Cette année le débat budgétaire est bien évidemment particulier, compte tenu de la crise sanitaire.

Avec des pertes de recettes certaines…mais aussi des dépenses non effectuées.

Globalement, le coût financier de la crise sanitaire pour la ville de Montreuil sur l’exercice 2020 serait donc de 2,7 millions d’euros, ce qui n’est pas négligeable.

Et nous nous félicitons des mesures prises pour lutter contre la pandémie et ses effets:

  • pour acquérir des équipements de protection et des produits sanitaires

  • pour venir en soutien des familles les plus fragiles (500.000 euros dont 350.000 euros de chèques services distribués aux familles pour les enfants privés de restauration scolaire) et des plus démunis (achats alimentaires)

  • ou encore pour tenir compte de la mobilisation exceptionnelle d’agent·es pendant le premier confinement, et qui continue a être activement présents comme on le voit pour remplacer des personnels dans les écoles

  • qu’ils soient à nouveau salués et remercié·es

Quelle est aujourd’hui la situation financière de la ville ?

Nous dirons "passable" c’est-à-dire pas d’alerte rouge, mais en même temps pas mirobolante. Les capacités d’investissement sont limitées et pour investir il faut faire des économies.

Avec l’observation des deux indicateurs que sont :

  • Capacité de désendettement : le seuil à ne pas dépasser est de 12 ans, la ville est a 10,8

  • Et épargne brute qui nous permet de dégager des possibilités d’investissement

Nous voyons bien que la ville dispose de marges de manœuvre, mais très réduites.

Conserver une capacité de l’ordre 35 millions d’euros par an est un minimum nous le savons, pour une ville de notre strate.

Les priorités municipales que nous partageons : écoles et restauration scolaire, propreté de la ville, éducation, cadre de vie, santé pourront continuer à être financées mais pas beaucoup plus.

D’autant plus que la ville s’engage sur de gros plan de rénovation urbaine avec La Noue et le Morillon.

Or sachant que depuis 10 ans, Montreuil connaît une augmentation importante de sa population en moyenne +746 unités par an.

Nous savons, priorité au scolaire oblige car première compétence de la ville, qu’il y aura bien sur ans doute une ou deux nouvelles écoles à construire durant le mandat

D’ où 4 remarques dans le cadre de ce débat budgétaire :

  1. Il faudra que nous abordions la question des délaissés du Tram dans la concertation avec la population, avec une grande prudence à la fois gestionnaire et écologique :

  • Il est évident que 5 hectares de foncier vont susciter la convoitise des promoteurs immobiliers. Nous voyons bien, à l’aune de ce débat budgétaire qu’accroitre la densité de population dans ce secteur aura un impact direct sur le besoin de nouveaux équipements comme écoles qu’il incomberait a la commune de financer.

  • Montreuil, ville engagée dans la lutte contre le réchauffement climatique doit traduire en acte cet engagement en promouvant, espaces verts et ilots de fraicheur a un haut niveau

  1. Rénovation énergétique à amplifier : à partir de 2021, la ville entend consacrer 17 millions d’euros par année à l’entretien lourd de son patrimoine, ce qui inclut une large part de rénovation énergétique pour les écoles notamment. La ville a présenté des dossiers dans le cadre du plan de relance à la DSIL pour obtenir des financements. De même le plan de rénovation de l’éclairage public ayant vocation à améliorer la qualité de l’éclairage des rues et la performance énergétique sera poursuivi. Nous serons vigilants sur la mise en œuvre de ces orientations.

  2. Les mobilités douces : Le déploiement de pistes cyclables initié durant le premier confinement sera poursuivi, nous nous en réjouissons. Nous sommes partisans d’une évolution quantitative et qualitative du dispositif, et d’une bonne articulation avec la circulation des piétons. Et s’agissant de la nécessité d’encourager la pratique du vélo, nous réitérons notre souhait de voir une Maison du vélo, avec le concours des associations et des partenaires utiles se mettre en place.

  3. Je ne reviens pas sur nos orientations en matière de politique alimentaire que Mireille Alphonse a eu l’occasion d’évoquer en Conseil municipal : il va s’en dire que cette priorité politique partagée doit évidemment trouver sa traduction dans les choix budgétaires

Je vous remercie




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