top of page

"La bataille politique pour la régie publique de l'eau doit se poursuivre !" - Interve

Mercredi 19 juin était au programme du bureau territoire d'Est Ensemble le passage en revue de la liste des points à l'ordre du jour du prochain Conseil de territoire du 2 juillet prochain. Parmi eux se trouve la prolongation de la convention entre Est Ensemble et le Syndicat des Eaux d’Île-de-France (SEDIF).

En effet, Est Ensemble n'est plus adhérent au SEDIF et a donc signé une convention courant jusqu'en décembre 2019 lui permettant de continuer à accéder à l'eau en attendant la mise en œuvre d'une régie publique de l'eau. Ce délai devait permettre à Est Ensemble de réaliser toutes les études nécessaires, préalables à la constitution de cette régie publique. Un retard certain a toutefois été constaté suite aux refus de deux communes d'Est Ensemble de ne pas réadhérer au SEDIF (Noisy le Sec et Bobigny).

Ainsi, le Président d'Est Ensemble, Gérard Cosme et ses services se sont donc vu dans l'obligation de négocier une prolongation de la convention. La demande était d'établir un allongement de la durée de la convention à minima jusqu'en décembre 2020, et idéalement jusqu'en janvier 2022 (date limite à laquelle Est Ensemble doit trancher sur une éventuelle réadhésion au syndicat). Le but étant de laisser le temps aux territoires de travailler sereinement à la mise en œuvre de la Régie publique de l'eau.

Malheureusement, mercredi 19 juin au matin, le Président d'Est Ensemble annonçait pendant le bureau territoire que le SEDIF ne proposait qu'une prolongation de la convention jusqu'au 30 juin 2020.

Face à cette nouvelle, Mireille Alphonse, adjointe déléguée au Personnel de la ville de Montreuil et vice-présidente d'Est Ensemble déléguée à l'environnement et l'écologie urbaine, est intervenue. Après avoir exprimé son profond regret face à la position empruntée par le SEDIF, elle constate que le Syndicat des Eaux fait le choix de ne pas écouter la demande des élu·es et fait fi des besoins des territoires : non seulement il refuse la proposition à minima faite par Est Ensemble mais il réduit même de moitié ce délai ! Un signe supplémentaire indiquant que la bataille politique pour la régie publique de l'eau doit se poursuivre et que face à ce manque de bonne volonté, une mobilisation importante sera nécessaire à regagner le contrôle démocratique sur les services publics !

Mots-clés :

bottom of page