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Situation des familles Roms, T1, EIF, MVE

Situation des familles Roms de l'ex 250 Boissière


Il est tout d'abord évident qu'une situation aussi complexe que celle de familles Roms condamnées à l'errance ne saurait se régler en quelques mails et tweets sur les réseaux sociaux. La recherche constante de solutions est pour Montreuil Écologie plus prioritaire que l'instrumentalisation politicienne épisodique qui en est, hélas, parfois faite dans la précipitation. En effet, la solidarité sincère avec les familles ne doit pas se manifester qu'à l'occasion d'événements spécifiques, mais sur la durée, avec un travail incessant de recherches de solutions. Rappelons que ces familles présentes avenue Jean Moulin depuis deux ans n'ont pas vu beaucoup de soutiens se manifester auprès d'elles pendant ce temps-là.


Revenons rapidement sur l'histoire Montreuilloise récente de ces 13 familles : installées à l'automne 2010 dans un hangar du 250 boulevard de la Boissière à la suite de l'incendie de leur squat, solution de mise à l'abri provisoire pour laquelle la ville avait opté à l'époque, pressant en vain l’État de prendre en charge cette situation.


En juillet 2016, ces familles ont été évacuées par la Police Nationale sur la base d'un péril imminent. A la suite de quoi, après de nombreuses interventions de la Ville, un protocole d'accompagnement a été proposé par l’État aux familles. Toutes n'ont pas accepté à l'époque les solutions d'hébergement d'urgence qui leur ont été faites car elles ne prenaient pas en compte leur activité et la place nécessaire à leur exercice. Nous pouvons le regretter car ce protocole était assorti de solutions d'accompagnement social.


Depuis ces familles ont installé un campement de fortune, essentiellement dans des voitures, avenue Jean Moulin face au cimetière. Reste donc une situation humaine qui doit être réglée par une intervention résolue de l’État dont c'est la responsabilité.


Le 16 octobre dernier, mis en alerte par l’enlèvement de véhicules, sans en avoir été informés préalablement, les élu-e-s de Montreuil Écologie ont demandé des explications. C'est ainsi que ce point a été évoqué en Bureau municipal ce 17 octobre. Du point de vue des écologistes, seul le groupe Montreuil Écologie EELV est intervenu dans ce bureau municipal sur ce sujet important par les voix de Anne-Marie Heugas et Ibrahim Dufriche-Soilihi. Ils ont condamné tout acte qui s’apparenterait à une évacuation sans issue de solution.


Les explications fournies en réponse indiquent que comme chaque année à la veille de la Toussaint, les services de la propreté interviennent dans et aux abords du cimetière. Considérant la situation particulière de véhicules en stationnement permanent à cet endroit, le service municipal de la tranquillité publique a procédé à l'enlèvement des voitures afin de permettre aux agents de la propreté d'intervenir. Dans la même période, les familles Roms présentes avenue jean Moulin ont décidé d'occuper des locaux vides dans la ville, sous la forme d'un squat.

Regrettant le défaut d'information, Anne-marie Heugas et Ibrahim Dufriche-soilihi, ont au cours du bureau municipal, confirmé la nécessité de poursuivre le travail de recherche de solution et ont réaffirmé leur soutien avec les familles Roms dans leur action. Des opérations de squats « utiles » ont déjà été faites dans le passé. Les élus de Montreuil Écologie EELV comprennent ces démarches a fortiori dans un contexte ou les processus de résorption des bidonvilles promis par l’État tardent à se mettre en place.

Ils ont également demandé, qu'au delà de la scolarisation des enfants qui a été assurée comme la loi l'exige, que la ville prenne part à la mise en œuvre une Convention d'accompagnement des familles avec un organisme qualifié. Cette démarche a été confirmée lors du bureau municipal, par Halima Menhoudj, élue en charge du dossier.

Les élus de Montreuil écologie EELV confirment donc leur engagement constant dans la solidarité avec les familles, dans la recherche de solutions durables en termes de logement et de vie sociale, d'éducation, de santé… et réitèrent leur condamnation des propos discriminants à leur endroit.


T1 : ne pas lâcher la proie pour l'ombre !

Depuis quelques semaines des informations lues dans la presse ou sur les réseaux sociaux pouvaient laisser penser que le projet de prolongement du tramway T1 de Bobigny à Val de Fontenay s'arrêterait aux Murs à Pêches.

C'est une fausse interprétation de l'état d'avancement actuel de ce dossier et un non sens en termes de mobilité. Un dossier complexe que les multiples difficultés pour stabiliser le bouclage financier ont retardé. La bataille que nous menons depuis des années, que Dominique Voynet a livrée pendant le mandat précédant, est sur le point de trouver une première issue positive.

Nous pouvons être satisfaits aujourd'hui qu'une première étape soit sur le point d'être franchie avec la signature prochaine d'un protocole entre les financeurs du projet : Etat, Région, CD93 et CD94 grâce au travail collectif d'élus de toutes sensibilités politiques. Il assure son financement dans une proportion de 3/4 du coût total du projet : soit 350 M€ sur 458 M€ sur le Contrat de Plan entre l’État et la Région Île-de-France en vigueur (CPER) 2015 – 2020.

Le travail collectif devra se poursuivre dans la seconde phase pour que l'engagement de L’Etat et de la région, réaffirmé par le Préfet de la Seine-Saint-Denis, à réaliser l’ensemble du projet se concrétise et soit inscrit de manière prioritaire pour le reste à financer dans la prochaine contractualisation.

Pour l'heure, le protocole permet de couvrir les travaux réalisables dans le temps restant du CPER. Il permet notamment de réaliser la partie allant de Noisy-le-Sec au SMR à Montreuil ainsi que le double terminus de Bobigny-Pablo-Picasso. Hier, 18 octobre le Conseil départemental de Seine-saint-denis a adopté le protocole de l'opération a l'unanimité. Le début des travaux avec la fermeture de l'A186 est prévu pour janvier 2019. Il permet également d'engager quelques travaux à Fontenay.

Dans ce contexte de bouclage complexe de la maquette financière, il serait particulièrement hasardeux, et périlleux pour le projet dans son ensemble d'entretenir la rumeur alarmiste d'une réalisation partielle du prolongement du Tramway.



EIF / Murs à Pêches : une évaluation environnementale "normale", nécessaire à l'aune de l'importance de la pollution existante


Le 5 octobre dernier, l'Etat, via la DRIEE, a décidé la réalisation d'une "évaluation environnementale" du projet EIF qui consistera à rendre compte des effets prévisibles de l'opération et à proposer des mesures permettant d’éviter, réduire ou compenser les impacts potentiels.


Cette décision n'a rien d'exceptionnel et il est normal que l'Etat intègre les problématiques environnementales tout au long du processus d’élaboration et de décision du projet. Plus encore, cette décision ne fait qu'aller dans le sens du diagnostic désormais établi de la présence massive de polluants issus de l'ancienne activité textile de l'usine. Problématique qui ne peut être ignorée.


Comme l'a rappelé Ibrahim Dufriche-Soilihi 1er adjoint délégué à la transition écologique et à la nature en ville, lors de la réunion publique du 1er octobre dernier consacrée au sujet des pollutions des sols au cours de laquelle a été à présenté aux habitants les techniques de traitement proposées pour traiter durablement la pollution des sols au vu de son ampleur : "Nous avons toujours été conscients de la nécessité d'engager une véritable dépollution, comme préalabe à toute installation de projets d'agriculture urbaine, de surcroit dans un département de Seine-Saint-Denis particulièrement touché par ces questions". Sur ce sujet, l'initiative de la DRIEE est "normale" et va dans le bon sens.



MVE : l'agence mobilisée pour un nouvel élan


Le 5 octobre dernier, c'est une montreuilloise Mireille Alphonse, Vice-Présidente à l'Écologie urbaine à Est Ensemble, qui a été élue Présidente de l'ALEC MVE a l'unanimité. Une nouvelle étape de la mobilisation active en faveur de la transition énergétique s'ouvre désormais et un programme d'action va être deployé dont nous aurons l'occasion de reparler. Le travail se fera en lien étroit avec Djamel Leghmizi, conseiller municipal délégué à l'Energie, et Ibrahim Dufriche-Soiilihi, premier adjoint en charge de la transition écologique. À l'heure où, à Est Ensembe nous lançons les nouvelles saisons de défis "Familles à énergie positive" et "Éco-mômes", où sont entreprises les études pour construire un nouveau réseau de géothermie, et où nous progressons régulièrement dans la démarche "Cit'Ergie" avec Energy Cities, ce nouvel élan agira comme un accélérateur pour continuer le travail entrepris en commun.


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