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SNEM : Les élu-e-s écologistes confirment leurs exigences de protection des riverains et des salarié

COMMUNIQU

Les élu-e-s écologistes fidèles à leurs engagements, confirment les termes de leur premier communiqué sur ce sujet publié le 5 juillet 2017* Conscients des pratiques de sous-traitance des grands groupes industriels (ici Airbus et Safran) qui visent entre autres à externaliser les risques sociaux et sanitaires, usant de la pression à la baisse des normes pour mieux exercer un chantage à l’emploi, les élus écologistes refusent ces façons de faire. Ils affirment leur solidarité avec les riverains, les parents d’élèves, et avec les salariés soumis à l’exposition aux risques. Le scandale de l'amiante, avec plus de 100 000 salariés concernés en France par le cancer, démontre si besoin était, l’impérieuse nécessité d’exercer à plein le principe de précaution. Avec la SNEM, la persistance d’ambiguïtés autour des normes en vigueur, et avec des distorsions entre normes françaises et européennes, confirme aussi cette exigence de précaution. Si des études demandées et effectuées indiquent certaines avancées, le compte n’y est pas. Le cas du Chrome 6 est à ce titre édifiant : un usage autorisé par dérogation à la norme, des émissions « a-normales » constatées, et des mesures d’arrêt non encore prises encore à ce jour ! Le non-respect des conditions de stockage des déchets et des conditions d’extraction d’air constaté par les services de la préfecture en est une autre illustration. Ces nouveaux constats de manquement à la réglementation en vigueur, et les mises en demeure par le Préfet de la Seine-Saint-Denis de réaliser les mises en conformité dans un délai de 3 mois appellent toute notre vigilance sur la réalité des travaux qui seront réalisés. Nous sommes solidaires des craintes légitimes des riverains, tout comme nous le sommes vis-à-vis des salariés dans la nécessité de les protéger contre l'exposition aux risques. C'est pourquoi nous avons alerté le Ministre de la transition écologique et solidaire de cette situation. Elus en responsabilité, nous avons sollicité le Ministère pour rechercher des solutions concrètes afin de préserver la santé des riverains, des salariés, et de garantir leurs emplois. Nous condamnons le recours aux forces de l’ordre dans un contexte où le dialogue, l’expertise, et la protection doivent primer. La vieille tentative d’opposer emploi et environnement, emploi et santé, n’a plus de sens ! Résolument solidaires avec les salariés : nous le sommes, et cela ne peut se faire au détriment de l’exposition aux risques. Les écologistes portent l’ambition d’une production propre et durable, respectueuse aussi bien des humains que de l’environnement.

Groupe Montreuil-Ecologie

IBRAHIM DUFRICHE-SOILIHI, MIREILLE ALPHONSE, ANNE-MARIE HEUGAS, CLAUDE REZNIK, RACHID ZRIOUI, VERONIQUE BOURDAIS

--- *Usine SNEM de Montreuil : les élu-e-s écologistes soutiennent les habitants et demandent des études sanitaires.

Après la déclaration de trois cas de leucémie dans un rayon de 100 mètres autour de l'usine SNEM de Montreuil depuis 2005, les élu-e-s écologistes de Montreuil demandent que toutes les études sanitaires nécessaires soient menées pour faire la lumière sur les émanations polluantes. En vertu du principe de précaution, il semble impératif de suspendre l'autorisation d'exploitation pour cette installation polluante classée ICPE en attendant les conclusions de cette étude.

L'usine suscite la controverse en raison des risques sanitaires qu'elle pourrait induire. En effet, nous comprenons d'autant plus l'association des habitants du quartier, les parents d'élèves et les citoyens préoccupés pour leur santé et qui s'inquiètent légitimement de la situation, qu'un contrôle inopiné des services de l'Etat réalisé en avril a relevé des écarts aux dispositions réglementaires. Dans ce contexte, les écologistes demandent à ce que dans ce dossier soient garantis, d'une part, la prise en compte des préoccupations citoyennes, et d'autre part, l'adoption de mesures visant aussi bien à une protection des riverains, des enfants, que des salariés de l'entreprise concernée.

Ibrahim Dufriche-Soilihi, 1er adjoint écologiste à la mairie de Montreuil, pour qui « la demande de fermeture de l’usine par l’association des habitants du quartier des Buttes à Morel est légitime », a écrit à la Ministre de la santé afin que soient réalisées les études nécessaires pour faire le point sur l’exposition aux risques encourus par les habitants mais aussi par les salariés de l’usine.

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