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Maison des Murs à Pêches : l’intervention d’Ibrahim Dufriche-Soilihi au Conseil Municipal du 28.09.2

Le 17 septembre dernier a eu lieu l’inauguration de la Maison des Murs à Pêches. Nous y étions avec M; le Maire, Gaylord Le Chequer, de nombreux élus et bien sûr Jean-Charles Nègre dont je salue le travail sur ce dossier et que je remercie. Une inauguration de Maison des murs à pêches, qui vous le savez nous tient à cœur à notre majorité, et évidemment à nous, écologistes.

Cette réalisation était inscrite dans le Rapport final de la Commission extra municipale des Murs à Pêches remis en avril 2009, projet de réalisation que j’avais repris dans le Mémorandum des Murs à Pêches, déposé au comité de pilotage début 2016.

Les Montreuillois sont très attachés aux Murs à Pêches : car les Murs a Pêches sont à la fois un joyau écologique du patrimoine communal, un espace vivant de nature en ville, un lieu de créations culturales et culturelles, où œuvrent une trentaine d’associations.

On se souvient que les Mûrs à Pêches étaient l’objet de pressantes convoitises immobilières au moins jusqu’en 2000, année où a été engagé le classement partiel du site, au titre des sites et paysages pittoresques, par Dominique Voynet, alors Ministre de l’Environnement.

Aujourd’hui, avec l’ouverture de cette Maison des Murs à Pêches, la présence du service public doit permettre une protection accrue de ce patrimoine horticole unique à l’échelle de la Métropole, de poursuivre la restauration des murs ( comme nous le prévoyons, à hauteur de 100 000 euros par an) et la protection de sentiers et espaces de biodiversité, de renforcer les projets agri-culturels et d’agriculture urbaine.

Conçue comme une porte d’entrée, un service public, un lieu d’expositions et d’animation, avec la volonté de fédérer l’ensemble des acteurs, la Maison des murs à pêches marque une nouvelle étape dans la valorisation du site.

Jamais la nature en ville n’a autant correspondu à une attente si forte des habitants, gageons que cette Maison en constituera une vigie, au service des habitants, et du mieux être dans la ville.

Au-delà de cette Maison, les Mûrs à Pêches méritent que l’on consolide leur valorisation, en visant une inscription au patrimoine de l’UNESCO. Potentielle épine dorsale d’un écoquartier plus vaste, nous devons penser les Murs à Pêches et leur protection dans un esprit de mixité et d’harmonie entre les différentes activités et leurs habitants, parmi lesquels les familles tziganes, et que l’on maintienne une attention à l’ouverture et à la relation avec les quartiers voisins.

Nous l’avons constaté dans le cadre de la concertation autour du PLU, de nombreux habitants demandent une présence accrue du végétal et un développement de l’agriculture urbaine, développement pour lequel les Mûrs à pêches représentent évidement un cadre tout à fait propice.

Chaque jour dans notre ville, naissent des initiatives dans ce domaine, nous entendons bien les encourager et les accompagner ici et là, et plus largement, comme avec la végétalisation des pieds d’arbres ou encore les jardins au bas d’immeubles et de résidences. Nous allons également concevoir des trames vertes, c’est-à-dire des continuités de biodiversité, par exemple entre les squares et les parcs.

Voila mesdames et messieurs, chers Montreuillois, le sens dans lequel notre majorité entend continuer à œuvrer.

Je vous remercie


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