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Tramway à Montreuil : restons uni-e-s pour obtenir sa réalisation rapide !

Tramway à Montreuil : restons uni-e-s pour obtenir sa réalisation rapide !

C’est avec étonnement que les élu-e-s du groupe Ecologie et ont pris connaissance des positions des élus du Front de Gauche remettant en cause l’implantation du garage du futur tramway T1, désigné sous le terme Site de Maintenance et de Remisage (SMR), au risque de remettre en cause ce projet vital pour Montreuil.

Les Murs à Pêches représentent un patrimoine exceptionnel autour duquel se dessine progressivement le projet urbain des quartiers des Ruffins, du Bel-Air et de la Boissière. Dans ce cadre, l’arrivée du tramway constitue un élément essentiel et structurant de l’amélioration du cadre de vie dans ces quartiers et conditionne la réalisation de l’éco-quartier qui doit à terme contribuer au développement harmonieux de la ville entière.

Rappelons-le, le remplacement programmé de l’ancienne bretelle d’autoroute A186 par un mode de circulation « doux », le tramway, répond à trois objectifs :

  • desservir les quartiers du Haut Montreuil en transports en commun pour réduire la place de la voiture et faciliter le déplacement des habitant-e-s.

  • répondre à une nécessité de santé publique face à la pollution de l’air liée à la circulation automobile et lutter ainsi contre les maladies respiratoires et cardio-vasculaires

  • remédier à la coupure en deux du secteur des Murs à Pêches et de ces quartiers par rapport au reste de la ville.

L’obtention de la réalisation du tramway T1 n’a pas été chose aisée, et certains tentent toujours de s’y opposer. Le prix à payer pour cette victoire a été l’acceptation de l’implantation du SMR en bordure des Murs à pêches, rue de Rosny. C’est la volonté des majorités de gauche – toutes sensibilités confondues – en place au Conseil Régional et au Conseil Départemental qui a permis son lancement, après que l’enquête publique eut validé le programme, en incluant l’implantation du SMR dans les Murs à Pêches.

Encore récemment, les restrictions financières du gouvernement nous ont conduit à nous mobiliser à nouveau pour obtenir sa réalisation effective, avec la campagne « Vite, vite, le tram ».

À quelques semaines du début des travaux, il est hautement risqué de remettre en cause un pan du programme. Ses opposant-e-s historiques, tels que la Droite Noiséenne, ne manqueront pas d’ouvrir une brèche dans laquelle s’engouffrer. Les élu-e-s écologistes et citoyen-ne-s invitent tous les élu-e-s du Conseil Municipal à faire bloc, avec responsabilité, dans le respect et dans l’échange. Rien ne doit faire dérailler ce projet de service public de transport en commun.

Enfin, nous souhaitons l’amplification du travail engagé lors du précédent mandat pour les Murs à Pêches. Face à la convoitise immobilière, la mobilisation conjuguée des associations et des élu-e-s écologistes et citoyen-ne-s avait conduit dans un premier temps les pouvoirs publics, en la personne de Dominique Voynet alors Ministre de l’Environnement, à classer un secteur des Murs à Pêches.

Aujourd’hui, nous défendons la sauvegarde et la mise en valeur du site et des Murs, le soutien aux associations qui y sont implantées, et la mise en place de projets agri-culturels, autre dimension de la protection et de la vitalisation de ce site exceptionnel.

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